Attitudes managériales
Bon, j’ai appelé cette modélisation « attitudes managériales », mais j’aurais aussi bien pu la nommer « modèles d’interaction ». Finalement, ces 4 postures se retrouvent partout au quotidien, dans la façon dont les gens s’écoutent (ou pas), se comprennent (ou pas) et se viennent en aide (ou pas).
Cela peut paraître anodin, mais dès qu’on dit à quelqu’un « ah oui moi c’est pareil », on arrête de l’écouter, on ramène à soi la conversation. De la même manière, répondre « bouge toi le cul » à quelqu’un qui dit qu’il a des difficultés à s’en sortir, c’est ne pas comprendre ses problèmes et surtout, ne pas saisir l’enjeu de l’échange à ses yeux, ni l’opportunité de réussir un interaction sociale. Pire, proposer un verre à quelqu’un dont les problèmes sont solubles dans l’alcool n’est pas une interaction sociale réussie.
L’empathie, vertu cardinale (du moins dans le texte), consiste en réussir à combiner une écoute active, une compréhension bienveillante et une aide donnée en pleine conscience. En cela, le social prend du sens à l’échelle interpersonnelle.
En en prenant du recul, on peut appliquer ces postures au-delà de l’individu : à une communauté, à son environnement, ou à l’environnement de manière générale. Il serait temps d’ailleurs… 🙂